La chambre

Dans la sainte Bible il est écrit : «Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant Dieu. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres» (Apocalypse 20.12). Ce passage nous montre que Dieu enregistre nos actions.

Joshua Harris, un jeune homme de l’État du Maryland aux États-Unis, passait quelques jours au Porto Rico où une nuit il fit un rêve. En y réfléchissant après coup il sentit que Dieu lui avait fait faire ce rêve pour le réprimander pour son manque de fidélité. Le rêve en question lui rappela la puissance de Jésus et de son sang qui transforment notre vie. Nous aimerions partager son récit avec vous.

* * * * *

(LA CHAMBRE)

Quelque part entre l’éveil et les rêves, je me suis trouvé en personne dans la chambre. Il ne s’y trouvait rien de remarquable, à l’exception d’un mur qui était couvert de classeurs de fiches. Ils ressemblaient à ceux des bibliothèques qui regroupent des titres selon des auteurs ou selon des sujets dans l’ordre alphabétique. Cependant, ces fichiers qui s’étiraient du sol au plafond et qui semblaient illimités dans l’une ou l’autre direction, comportaient des entêtes très divers. Ce qui a d’abord attiré mon attention comme je m’approchais du mur c’est celui qui était marqué «Filles que j’ai aimées.» Alors, j’ai ouvert ce fichier en commençant à le feuilleter. Soudain je l’ai refermé : j’étais choqué, car je me rendais compte que je reconnaissais chaque nom.

Alors, sans qu’on me l’ait dit, je sus exactement où j’étais. Cette pièce sans vie, avec ses petits fichiers, était une sorte de catalogue de ma vie où mes actions de chaque instant étaient inscrites. Les petites comme les grandes actions y étaient inscrites en tant de détails qu’il était impossible à ma mémoire de l’égaler.

Ainsi, le sens du prodige et le sens de la curiosité se mêlaient avec l’horreur et me troublaient lorsque j’ouvrais au hasard les fichiers pour en découvrir le contenu. Certains fichiers me donnaient le sentiment de joie et de bons souvenirs, tandis que d’autres me faisaient honte et provoquaient le regret. Ces derniers sentiments étaient si intenses que je regardais par-dessus mon épaule pour voir si quelqu’un était en train de me surveiller. Un fichier intitulé «Amis» était à côté de celui intitulé  «Amis que j’ai trahis.»

Texte complet de: La chambre

Les titres des fichiers allaient du banal jusqu’au bizarre absolu. Par exemple, «Livres que j’ai lus», «Mensonges que j’ai racontés», «Réconfort que j’ai apporté à quelqu’un», «Plaisanteries qui m’ont amusé.» D’autres titres, par ailleurs, étaient presque drôles par leur précision, comme «Choses que j’avais criées à mes frères.» D’autres ne pouvaient pas m’amuser «Choses que j’ai marmonnées contre mes parents.» Les contenus de ces fichiers ne me laissaient jamais indifférent. Souvent, contrairement à mes attentes, il y avait beaucoup de cartes dans ces fichiers. Parfois, il y en avait moins que j’avais espéré.

J’étais bouleversé par la dimension réelle de la vie que j’avais menée jusque-là. Je me demandais comment dans mes vingt ans d’existence il m’avait été possible d’écrire chacun de ces milliers, ou probablement ces millions, de cartes. Cependant, chaque carte confirmait cette vérité. Car chaque carte était écrite de ma main et chaque carte portait ma signature.

Quand j’ai sorti le fichier intitulé «Chansons que j’ai écoutées», je me suis rendu compte que les fichiers grossissaient afin de renfermer leurs contenus. Les cartes étaient empaquetées de façon très serrée dans le fichier, mais même après deux ou trois mètres d’étalage, je n’arrivais pas à trouver l’autre bout du fichier. Je l’ai refermé, embarrassé, non pas vraiment par la qualité de la musique, mais plutôt par le temps gaspillé que ce fichier représentait.

Arrivant au fichier intitulé  «Pensées lascives», je peux dire que j’ai eu froid dans le dos. Je l’ai sorti de seulement un pouce, sans avoir l’intention de vérifier sa grandeur. J’ai retiré une carte et j’ai frémi quand j’ai regardé son contenu détaillé. J’étais écœuré de penser qu’un moment pareil y avait été inscrit.

Soudain, j’ai ressenti une sorte de rage animale m’envahir. À ce moment-là, une seule pensée me hantait : «Personne ne doit jamais voir ces cartes! Je dois les détruire!», me disais-je. Pris de frénésie, j’ai sorti le fichier. Sa taille ne m’importait plus à cet instant-là. Il fallait que je le vide et que je brûle les cartes à tout prix. Toutefois, comme je tenais ce fichier d’une extrémité et commençais à le cogner contre le sol, je m’aperçus qu’il m’était impossible d’en déloger une seule carte. En désespoir de cause, j’ai retiré une carte. En essayant de la déchiqueter, je me suis rendu compte qu’elle était dure comme de l’acier.

Je me trouvais donc vaincu et complètement impuissant. J’ai remis le fichier dans son emplacement initial. Par la suite, j’ai posé mon front contre le mur en poussant un long soupir de défaite et d’abandon. Puis, j’ai vu un fichier portant le titre «Personnes avec qui j’ai partagé l’évangile.» Sa poignée brillait plus que celles des autres fichiers qui l’entouraient et était presque inutilisée. J’ai sorti ce fichier et une petite boîte, ne mesurant que six ou sept centimètres de long, tomba entre mes mains. Je pouvais compter les cartes qu’elle contenait sur les doigts d’une main.

Alors des larmes me vinrent aux yeux. Je me suis mis à pleurer. Les sanglots étaient si aigus que j’avais mal à l’estomac et tout mon corps en était secoué. Je suis tombé à genoux en pleurant. Je pleurais de honte, de la honte accablante de toutes mes actions. Les rangées de classeurs semblaient vaciller devant mes yeux inondés de larmes.  «Personne ne doit jamais savoir que cette chambre existe. Je dois la verrouiller et dissimuler la clé» me dis-je.

Mais pendant que mes larmes s’asséchaient, j’ai vu quelqu’un dans la chambre. Je me disais : «Non, de grâce, pas lui et en tout cas, pas ici! N’importe qui, mais pas Jésus!»

Je l’ai regardé sans pouvoir bouger pendant qu’il commençait à ouvrir les fichiers et à lire les cartes. J’étais incapable d’observer sa réaction. Lorsque je m’efforçais de lever les yeux et regarder sa face, j’ai vu une tristesse plus profonde que la mienne sur son visage. Intuitivement il semblait trouver les pires boîtes à fichiers. Pourquoi devait-il les lire tous?

Enfin, il s’est tourné et m’a regardé, là où j’étais, de l’autre côté de la pièce. Son regard rempli de pitié s’était posé sur moi. Étrangement,  cette pitié ne m’irritait pas du tout. À ce moment-là, j’ai baissé la tête, en cachant mon visage et le couvrant de mes mains, et j’ai commencé à pleurer de plus belle. Il aurait pu me dire toutes sortes de réprimandes. Mais Jésus, sans dire un mot, s’est tout simplement mis à pleurer avec moi.

Il se leva, se dirigeant de nouveau vers le mur qui portait les fichiers. En commençant à l’autre bout de la pièce il sortit un fichier et commença à signer son nom au-dessus de mon nom sur chacune des cartes.

«Non!» m’écriai-je en m’avançant dans sa direction. «Non, non», c’était tout ce que je pouvais dire en lui retirant la carte. Son nom ne doit jamais figurer sur ces cartes. Mais il y était écrit, en rouge. Un rouge si riche, si foncé et si vivant. Le nom de Jésus avait couvert mon nom. Il était écrit avec son sang.

Il reprit tendrement la carte. En affichant un triste sourire, il continua de signer les autres. Je ne comprendrai jamais comment il a pu y arriver si rapidement. L’instant d’après, il m’a semblé l’entendre refermer le dernier fichier, puis il est revenu auprès de moi. Il plaça sa main sur mon épaule en disant : «C’est accompli.»

Alors je me suis levé et il m’a mené hors de la pièce. La porte de la pièce ne portait pas de serrure, car il restait encore des cartes vierges à remplir.

* * * * *

Ne vous êtes-vous jamais demandé comment Dieu contemple votre vie? Jésus nous dit : «Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée» (Matthieu 12.36). Pour être honnêtes avec nous-mêmes, nous devons admettre avec regret et tristesse que nous avons failli dans nos pensées et dans nos gestes. Un jour, nous aussi rougirons de honte à cause de nos pensées dissimulées et nos actes posés en secret. La Bible dit en Romains 2.16 : «Dieu jugera par Jésus Christ les actions secrètes des hommes.» L’apôtre Pierre prêchait : «Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur» (Actes 3.19). Jésus a-t-il effacé vos péchés, ou sont-ils en train de vous suivre encore aujourd’hui?

Voudriez-vous être libéré? Êtes-vous miné par les pensées et les actions du passé? Nos péchés pèsent lourdement sur nos cœurs et nos vies. La Bible dit : «Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous» (1 Jean 1.8). Et elle ajoute : «Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur» (Romains 6.23).

Jésus nous offre le pardon. Il est venu sur terre et a versé son sang pour tous les pécheurs. Le plan du salut est maintenant accompli. Voudriez-vous être guéri? «Si donc le Fils vous affranchit, vous serez vraiment libres» (Jean 8.36). (Psaume 51) Venez donc à Jésus maintenant! Repentez-vous et confessez vos péchés. «Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité» (1 Jean 1.9). Faites confiance à Jésus pour qu’il vous amène à une vie épanouie avec lui. Il vous indiquera la voie à suivre dans votre vie quotidienne.

 

(Traduit de l’anglais par La Société Évangélique de Bibles et Traités)

THE ROOM – Copyright 1995

New Attitudes/Joshua Harris

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La drogue, l’alcool et l’immoralité

Alcool - Crime - Drogue - Désirs Impurs - Prison - Désespoir - Mort

Rendons-nous à l’évidence : les monstres terribles—les drogues, l’alcool et l’immoralité—sont en train de menacer et de détruire ce que Dieu a créé de noble et de bon. Comme les tentacules d’une pieuvre redoutable, ils saisissent et attirent les jeunes et les moins jeunes dans leur étreinte.

Une épidémie d’une grande ampleur se répand sur le monde d’aujourd’hui. La malédiction des drogues, de l’alcool et de l’immoralité a entraîné beaucoup de personnes à la dérive, sans ancre, se dirigeant vers la destruction éternelle. Les gens sont facilement influencés par leurs pairs, de même que par les médias et la publicité. Le cerveau est assailli au point qu’il se trouve dans un tourbillon de confusion et de frustration ; ce qui entraine la détérioration spirituelle et physique.

Qui doit-on blâmer pour une telle conduite honteuse ? La jeune génération ? Pas nécessairement. Par leur propre manière de vivre plusieurs parents ont sanctionné les péchés auxquels la jeune génération s’adonne. Les pères et les mères, en négligeant de réprimer leurs propres impulsions corrompues, ne se rendent pas compte pas qu’ils sont en train d’exposer leurs enfants au sort malheureux des alcooliques et des toxicomanes. Les principes moraux de Dieu ont été rejetés. Un cri puissant devrait monter au ciel. Comment pouvons-nous sauver nos enfants et nous-mêmes ?

Notre société ne peut produire la qualité de citoyens qui est nécessaire lorsque la boisson et les drogues sont tolérées et encouragées par le relâchement des mœurs de la part des parents, enseignants et professeurs.

Texte complet de: La drogue, l’alcool et l’immoralité

L’alcool est un grand agent de corruption des mœurs publiques—il détruit le jugement, le caractère et la vie. Il contribue à la destruction et à la division du foyer, une des institutions saintes établie par Dieu pour la bénédiction de l’humanité.

S’ajoute à la menace de l’alcool, l’utilisation croissante des drogues illicites. Les effets néfastes de ces drogues dépassent de beaucoup leurs supposés bienfaits. L’utilisation des drogues peut causer un manque de jugement et un dérangement mental. Les consommateurs de drogues admettent que c’est un voyage vers la mort : mentalement, physiquement et spirituellement. Les lésions cérébrales irréversibles, le meurtre et le suicide en sont souvent les conséquences tragiques.

Les gens, à cause de leur péché inhérent, se mettent facilement à suivre les tendances et les passions inventées par Satan. Dans cet état, la chair recherche une satisfaction sans restriction. L’immoralité sexuelle n’éteint pas la flamme du désir sexuel, au contraire, elle l’allume. L’activité sexuelle illicite n’est pas plus un remède pour le désir sexuel que le whisky ne l’est pour l’alcoolisme. La réalité est que nous avons besoin de maîtriser nos passions. L’âme, cette partie de nous qui vivra pour l’éternité, en cherchant à obtenir le salut de Dieu, veut respecter ses lois.

La fornication, l’adultère, l’homosexualité et le contact sexuel avec les animaux sont interdits dans la Parole de Dieu (Lévitique 18.23 ; Galates 5.19-21). L’immoralité apporte souffrances, peines de cœur, misère, culpabilité et maladies transmises sexuellement. La pureté apporte un sentiment de valeur de soi et de dignité. C’est une grave erreur que d’imaginer qu’une personne qui a des principes élevés vit misérablement et qu’une autre qui a de bas standards moraux vit dans le bonheur et la satisfaction.

Au milieu de ce bourbier d’immoralité, d’aveuglement spirituel, de péché et d’impiété honteuse, la Sainte Bible établit les critères pour la conduite morale. Elle est l’autorité incontestable et éternelle sur la question du bien et du mal. Dieu a créé l’homme avec le désir sexuel pour la propagation de la race humaine et l’épanouissement du lien matrimonial entre un homme et sa femme. Il approuve la satisfaction de ce désir seulement à l’intérieur des liens du mariage. « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères » (Hébreux 13.4).

Dans le livre de Romains, l’apôtre Paul écrit sur le jugement de Dieu au sujet de l’homosexualité. « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. Comme ils ne se sont pas souciés de connaitre Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes » (Romains 1.26-28). Cela était le péché abominable de Sodome et Gomorrhe qui a entrainé le jugement de Dieu sur eux (Genèse 19). Selon les Écritures, il est impossible de conserver le Saint-Esprit dans notre cœur et de vivre une vie chrétienne si nous vivons et pratiquons ces péchés.

Pour être réellement heureux dans la vie et être en paix avec soi-même et avec Dieu, il faut entrer en communion avec lui. Reconnaissez et confessez que vous êtes un pécheur et croyez que Jésus est mort sur la croix pour porter votre culpabilité. La victoire vous attend !

En ouvrant votre cœur à Dieu et en confessant vos péchés, il vous pardonnera. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1.9).

Remettez volontairement toute votre vie entre les mains de Jésus, votre Sauveur, et suivez sa Parole et son Saint-Esprit avec une véritable obéissance. Les bénédictions d’une vie transformée sont des pensées pures qui emmènent un merveilleux changement dans nos actions et nos activités. Christ vous donnera le courage de faire face aux problèmes de la vie et la force pour surmonter les tentations qui pourront vous assaillir. Venez maintenant à Jésus pendant qu’il appelle. « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve; Invoquez-le, tandis qu’il est près » (Ésaïe 55.6).

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La délivrance du tabac

Dans sa recherche du bonheur, l’homme a pris différentes voies qui l’ont laissé déçu. Parmi celles-ci se trouvent les richesses, les activités sociales et l’usage du tabac et de l’alcool. Toutes ces choses ont laissé l’homme avec un vide intérieur. Dans Jean 4.1-30, Jésus fait référence à ce vide dans sa rencontre avec la femme samaritaine qui puisait de l’eau. Il lui a offert de l’eau vive qui comblerait la soif de son âme. L’eau du puits a comblé sa soif physique, mais Jésus a satisfait sa soif intérieure.

Probablement peu de gens aujourd’hui admettraient qu’ils ont un besoin, ou une soif intérieure, dans leur vie. Même si les actions physiques et les désirs étouffent souvent ce besoin, il est toujours présent. Pour cette raison, Dieu a envoyé Jésus pour délivrer l’homme des tentations et péchés de ce monde (ou de la chair). Il tend de l’espérance aux captifs du péché, une espérance de liberté et de renouvellement pour nos cœurs et nos esprits.

Pourquoi les gens utilisent le tabac

Pourquoi est-ce que les gens utilisent le tabac aujourd’hui? Est-ce qu’il donne une satisfaction durable? Peut-être que des amis qu’on admire ont cette habitude, ce qui pourrait rendre désirable l’action de fumer. Quelquefois les gens sentent le besoin de faire certaines choses, qu’ils ne feraient pas normalement, seulement dans le but d’être accepté. Y a-t-il un sentiment d’insécurité qui a besoin d’être comblé? Il serait bien que chacun analyse ces questions sérieusement.

L’insécurité pousse souvent une personne à passer son temps à faire des activités qui l’empêchent de penser aux choses plus importantes de la vie. Parfois quelqu’un développe des habitudes qui lui donnent l’apparence d’être maître de soi. Les gens nerveux sentent souvent le besoin d’un objet dans la main pour se calmer. Ils deviennent dépendants des cigarettes, mais n’y trouvent aucune tranquillité durable.

Texte complet de: La délivrance du tabac

Plusieurs jeunes gens sont influencés à essayer la cigarette. Leurs amis peuvent leur offrir une bouffée. La publicité montre de jeunes adultes en santé en train de faire usage du tabac, ce qui donne l’impression que c’est la chose à faire. Certains peuvent imiter leurs parents qui fument. Ils pensent qu’ils peuvent maîtriser leur désir de fumer et sont certains qu’ils peuvent arrêter n’importe quand. Cependant, ils se rendent compte trop tard qu’ils ne peuvent plus arrêter et sont esclaves du tabac.

Est-ce que le tabac est péché?

Est-ce que c’est mal d’utiliser le tabac? Est-ce que la Bible dit que c’est péché? Ces questions sont posées fréquemment et elles méritent une réponse. Non, la Bible ne fait pas mention du tabac. Cependant, elle donne des directives et des principes qui peuvent être utilisés comme guide.

La Bible enseigne clairement que nos corps ne nous appartiennent pas, mais sont destinés comme des temples de Dieu et de son Saint-Esprit. 1 Corinthiens 3.16, 17 nous montre que c’est péché de faire du tort ou de souiller nos corps : «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes.» Il a été clairement prouvé que l’usage du tabac affaiblit et même détruit le corps qui a été conçu pour rendre honneur et service à Dieu. «Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?» (1 Corinthiens 6.19).

Dieu plaide auprès des hommes de s’abstenir des désirs charnels qui diminuent leurs sens spirituels. «Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme» (1 Pierre 2.11). Mis ensemble, les distractions des valeurs authentiques et les plaisirs de la chair qui sont cherchés dans l’usage du tabac, l’identifient comme un agent qui «fait la guerre à l’âme.» L’usage du tabac est un effort pour satisfaire la nature charnelle. La Bible dit, «Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit» (Romains 8.5).

Dieu désire que ses serviteurs vivent des vies pures, séparées de la société incrédule qui les entoure. En acceptant Christ et sa voie, et en portant sa croix, une personne sera amenée à vivre une vie différente de ceux qui ne sont pas chrétiens. L’apôtre Paul a écrit, «Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde!» (Galates 6.14). Peut-on dire que l’usage du tabac est une habitude saine, pure et inoffensive? Est-ce que cet usage doit faire partie de la vie d’une personne qui a été séparée du monde par la croix de Christ? Nous devons conclure que son usage identifie une personne à ces nombreuses autres qui se trouvent sur la voie large et qui cherchent leur propre plaisir plutôt que la volonté de Dieu.

Un mauvais usage des ressources

Le besoin de dépenser de l’argent pour du tabac prive souvent les enfants et les adultes des nécessités de la vie — nourriture, vêtements et même maisons. Cet usage égoïste de l’argent cause beaucoup de souffrance et d’inconfort dans le monde aujourd’hui. Des milliards de dollars sont dépensés annuellement à acheter du tabac pour un plaisir égoïste. Le Seigneur déclare, «Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents» (Ésaïe 55.2).

Dieu peut délivrer

Dieu vous aime et veut que vous veniez à lui tel que vous êtes. Il est bien capable de vous délivrer. Même si le tabac rend une personne très dépendante, et que vous en éprouviez un besoin maladif, Dieu va volontiers utiliser sa force toute-puissante pour vous aider à surmonter votre problème. «Quel Dieu est semblable à toi, qui pardonnes l’iniquité, qui oublies les péchés du reste de ton héritage? Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend plaisir à la miséricorde. Il aura encore compassion de nous, Il mettra sous ses pieds nos iniquités ; Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés» (Michée 7.18, 19).

Si vous faites usage du tabac, il se peut que plusieurs questions viennent à votre esprit. Vous pouvez demander, «Que penseront mes amis si j’arrête de fumer? Que penseront-ils si je ne peux pas arrêter? J’ai déjà essayé et j’ai échoué. Le désir pour une cigarette est si fort. En fumer une me donne du soulagement — jusqu’à ce que j’éprouve le besoin pour une autre. Qui va m’aider? Est-ce que Dieu comprend comment je me sens?»

Dieu voit votre cœur. Il ne voit pas seulement vos habitudes et vos problèmes, mais il voit comment Satan vous a piégé. Votre propre orgueil peut vous avoir attiré ces problèmes en utilisant votre désir d’être approuvé par vos amis. Jésus est mort sur la croix pour délivrer de la servitude du péché. Ceux qui reconnaissent leur besoin de délivrance et qui crucifient leur chair trouveront de l’aide. Romains 6.5, 6 nous instruit en ces termes : «En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché.»

Dieu nous a créés à son image et s’attend à ce que nous le glorifiions avec notre vie. Les Écritures disent dans 1 Corinthiens 6.20, «Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.» Les choses qui ne glorifient pas Dieu sont particulièrement celles qui, plus tard, laissent un sentiment de vide. Les gens sont tentés de toujours les recommencer en espérant trouver du plaisir. Mais, hélas! Ça ne dure pas. La compassion et la miséricorde de Dieu s’étendent à ceux qui sont pris dans ce cercle vicieux pour les amener dans une nouveauté de vie en Christ. «Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles» (2 Corinthiens 5.17).

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